30 giugno 2020

GP-Replicas annuncia la Ferrari 330 P4 in scala 1:12

Decisamente la scala 1:12 sta prendendo piede, anzi... piedone GP-Replicas ha annunciato per novembre 2020 altre due versioni della Ferrari 330 P4: presentazione e 24 Ore di Le Mans 1967 Ecurie Francorchamps. La P4 di GP-Replicas era già uscita in versione Daytona 1967 #24 e Monza 1967 #3. 

Salone di Ginevra: com'era previsto, salta l'edizione 2021. La fondazione vuole cedere la manifestazione a Palexpo SA

Il 26 maggio scorso avevamo pubblicato sul blog una comunicazione della fondazione del Salone di Ginevra relativa all'edizione 2021, subordinata ad alcuni aiuti dal cantone di Ginevra che già settimane fa erano visti come una soluzione non accettabile da parte degli organizzatori stessi (articolo a questo link: https://grandiepiccoleauto.blogspot.com/2020/05/clausole-inaccettabili-lorganizzatore.html). Organizzatori che ieri hanno diramato il seguente comunicato, manifestando l'intenzione di vendere l'evento a Palexpo SA. 

Le Comité et le Conseil de la Fondation du Salon International de l’Automobile se sont réunis aujourd’hui afin de discuter de l'avenir du Geneva International Motor Show (GIMS), la plus grande manifestation publique de Suisse, et ont pris les décisions suivantes:

1. La Fondation n’organisera pas de GIMS en 2021.
2. Le prêt de l'État de Genève est refusé.
3. La vente du GIMS à Palexpo SA est la solution privilégiée.

Suite aux conséquences financières résultant de l’annulation du GIMS 2020 pour cas de force majeure par le Conseil Fédéral en raison de la pandémie de coronavirus, la Fondation en charge de l’organisation de l’événement a dû prendre des décisions importantes pour l’avenir du GIMS.

Le Comité et le Conseil de Fondation ont renoncé à organiser une manifestation en 2021 pour des raisons évidentes: suite à un sondage, la majorité des exposants a indiqué qu'elle ne participerait probablement pas à une édition 2021 et qu’elle favorisait une prochaine édition en 2022. Le secteur automobile étant actuellement confronté à une crise majeure, les exposants ont besoin de temps avant de pouvoir investir dans un salon. En outre, il n'est pas certain que la situation sanitaire permette l’organisation d’un événement regroupant plus de 600'000 visiteurs et 10'000 journalistes au printemps prochain.

En mars 2020, la Fondation avait immédiatement demandé au Canton de Genève un soutien financier pour couvrir les pertes causées par l'annulation du GIMS 2020 - estimées à 11 millions de francs suisses - et pour préparer une nouvelle édition. Début juin, le Grand Conseil de Genève a approuvé un prêt de 16,8 millions de francs suisses pour la Fondation. Tout en remerciant les autorités compétentes du Canton et de l'Etat de Genève pour leur volonté d'accorder ce prêt au GIMS, la Fondation ne considère pas les termes du prêt comme une garantie de la stabilité financière à long terme de celle-ci. En effet, elle devrait dès juin 2021 rembourser 1 million de francs suisses sans avoir bénéficié d’une entrée d’argent au préalable, l’édition 2021 ne pouvant avoir lieu. Ce prêt étant également soumis à la condition qu'un événement soit organisé en 2021, la Fondation se voit malheureusement dans l’obligation de refuser cette proposition.

La Fondation a décidé de privilégier la vente du GIMS à Palexpo SA, l’objectif étant de trouver une solution permettant l’organisation régulière d’un salon automobile international à Genève. L'achat des actifs transférerait tous les droits de l'organisation à Palexpo SA. Pour rappel, le GIMS est la plus grande manifestation publique de Suisse, dont les retombées économiques pour le canton de Genève sont estimées à quelque 200 millions de francs suisses par an.

Non del tutto a porte chiuse: la 24 Ore di Le Mans 2020 si adegua ma (per fortuna) non cede

Diciamo che se dovesse andare così sarebbe già una specie di successo. L'ACO, organizzatore della 24 Ore di Le Mans, ha annunciato oggi le linee guida per quanto concerne la partecipazione del pubblico, ferma restando la presenza del personale accreditato, come giornalisti, addetti stampa e così via. Riportiamo, in attesa di tradurlo in italiano, il comunicato ufficiale diramato stamani.

La 88e édition des 24 Heures du Mans Autos se déroulera les 19 et 20 septembre, avec un public limité sur le circuit. Seuls les spectateurs ayant déjà réservé leurs billets à la date du 29 juin 2020 pourront assister à l'évènement. Dans l'attente de l'évolution des conditions sanitaires et des règles concernant les évènements rassemblant un large public, la billetterie est temporairement suspendue. Dans ce contexte inédit, l’évènement sportif mondial que sont les 24 Heures du Mans Autos sera « Solidaire et Responsable », fidèle ainsi aux valeurs d’endurance et d’esprit d’équipe qui le caractérisent depuis 1923.
A contexte exceptionnel, édition exceptionnelle : en raison de la situation sanitaire mondiale occasionnée par la pandémie de la COVID-19 et afin d’assurer en priorité la sécurité sanitaire de l’ensemble des participants, l’Automobile Club de l’Ouest s’est vu contraint de modifier sensiblement son programme de compétition et de limiter ses capacités d’accueil du public lors des prochaines 24 Heures du Mans.

Dans l'attente d'une évolution favorable de la pandémie et d'un éventuel assouplissement des règles concernant les évènements rassemblant un large public, l'Automobile Club de l'Ouest a pris la décision de suspendre la billetterie de l'évènement. Ainsi, au-delà des professionnels et des bénévoles qui assurent l'organisation de la course, seuls les membres du club ACO qui le désirent* et l'ensemble des spectateurs ayant déjà réservé leurs billets à la date du 29 juin 2020 pourront être accueillis sur le circuit. Par ailleurs, tous les membres de l’ACO, les spectateurs ou les intermédiaires agréés détenteurs de réservations déjà payées pour des tribunes, des hospitalités dites "Espace Membres ACO", des aires d’accueil ou des parkings pourront compléter ces réservations avec l’achat de billets pour des Entrées Générales. Pour toute demande à ce sujet s’adresser par email au service client de l’ACO (serviceclients@lemans.org).

Cette édition 2020 des 24 Heures du Mans sera « Solidaire et Responsable ». L’Automobile Club de l’Ouest a souhaité qu’elle incarne plus que jamais ses valeurs exprimées dans cette course mythique née en 1923 : endurance et esprit d’équipe. Plusieurs initiatives concrètes ayant en particulier pour vocation de remercier et soutenir les héros de la crise sanitaire seront mises en place.

Ce sera aussi l’occasion pour l’Automobile Club de l’Ouest de prendre la parole en tant qu’acteur engagé dans la construction d'un futur de mobilité durable et décarboné. L'instauration d'une catégorie dédiée aux prototypes électriques-hydrogène aux 24 Heures du Mans 2024 concrétisera cette transition énergétique de la mobilité.
Pierre Fillon, président de l’Automobile Club de l’Ouest et organisateur des 24 Heures du Mans : « Les 24 Heures du Mans Solidaires & Responsables ont l’ambition de symboliser la joie d’être ensemble et de retrouver la grande famille des 24 Heures du Mans dans des circonstances inédites. Nous voulons à cette occasion rendre un hommage particulier aux héros de cette crise sanitaire et saluer l’engagement de toutes celles et de tous ceux – membres de notre association, bénévoles, collaborateurs salariés, équipes, partenaires, institutions, médias et fans - qui vont rendre possible cet événement déjà inoubliable en raison de son contexte. Nous souhaitons aussi, à cette occasion, être à l’avant garde d’un monde sportif responsable qui a toujours mis l’innovation technologique au service de la sécurité et de la mobilité durable. Nous demandons enfin à tous nos fans et spectateurs habitués leur compréhension et leur bienveillance. Dans ce contexte inédit, nous ne serons sans doute pas en mesure d’accueillir tout le monde sur le circuit cette année. Nous mettons tout en œuvre, dans le respect des mesures sanitaires nécessaires à la protection de tous, pour proposer un événement de qualité. »
L’Automobile Club de l’Ouest communiquera prochainement sur un dispositif en cours d’élaboration visant à faire vivre à distance cette course mythique au plus grand nombre : contenus digitaux et interactivité seront au programme afin d'impliquer les millions de fans des 24 Heures du Mans dans le monde entier.

Les spectateurs ayant déjà réservé leurs billets, tribunes, parkings ou aires d’accueil pour cette 88e édition des 24 Heures du Mans seront informés ultérieurement des modalités d’accès et du format d’accueil sur le circuit les concernant. 

29 giugno 2020

Com'è la Peugeot 205 Rallye 1.3 di OttOmobile (scala 1:12)

Già riprodotta in 1:18, la Peugeot 205 Rallye 1.3
è tornata in scala 1:12 nella gamma OttOmobile. 
In un thread recente avevamo diffuso la notizia della commercializzazione dell'ultimo stock della Peugeot 205 Rallye 1.3 di OttOmobile in scala 1:12. Proposta alla fine del 2019 in un'edizione limitata a 999 esemplari, la 205 Rallye andò rapidamente esaurita, anche se non tutta la serie fu prodotta. E' ormai costume dei fabbricanti non immettere subito sul mercato tutti gli esemplari previsti, preferendo ripartire la produzione su due o anche tre mandate. E' il caso della Peugeot 205 Rallye 1.3, il cui ultimo stock è stato posto in vendita sul sito di OttOmobile negli scorsi giorni. Nel settore dell'1:12, OttOmobile è in grado di proporre modelli di ottima qualità a dei prezzi imbattibili (come facciano resta un mistero). La 205 Rallye fu già prodotta da OttOmobile in scala 1:18, sia in versione originale sia in versione facelift. Com'è questo modellone in 1:12? Si dice che in questa scala ben poco possa essere omesso da un costruttore. Abiatuato a certi tristi realizzazioni di altri marchi, questa Peugeot mi ha sorpreso. Realizzata in solida resina, la 205 Rallye di OttOmobile ha un peso notevole. Tutto è ben progettato, incluse le vetrature che fortunatamente hanno una corretta bombatura e non presentano eccessive ondulazioni nonostante siano realizzate nel solito acetato abbastanza fine. Ammesso che non si muovano col tempo, i vetri sono incollati correttamente. Il mondo di questi modelli è molto lontano da quello a cui sono abituato, ed è per questo che forse la sorpresa è stata maggiore. Se personalmente non ho mai apprezzato molto gli 1:18, la scala 1:12 è qualcosa che va oltre, che ti mette davvero in rapporto con l'auto come oggetto. A mio avviso la 1:12 è più equilibrata e ben più spettacolare della 1:18. E se questa 205 è imponente, figuratevi una Porsche 930 Turbo o una vettura da competizione. Se un'auto viene apprezzata per l'estetica, questa scala consente di fruire in modo quasi "reale" delle linee e delle proporzioni. Nelle foto della gallery cercherò di commentare qualche dettaglio che mi è parso particolarmente significativo.
La scala 1:12 permette di osservare le linee
di un'auto con  una visuale piuttosto diversa
rispetto alla 1:18. 
La 205 Rallye, semplificata rispetto alla 205 GTI, era
più economica e non meno divertente rispetto alle 1.6
e alle 1.9. 


Molto bello il cerchio, ma manca la valvola di
gonfiaggio dei pneumatici. Peccato perché
in questa scala è un particolare la cui mancanza
si nota. 

Molto ben realizzati i gruppi ottici. La lampadina è
gialla come nelle specifiche per il mercato francese. 

L'antenna sul tetto è fornita già montata. La base
è in resina, alla quale è incollato un filo di nylon
molto resistente. 

Molto ben fatti i vari trompe l'oeil che simulano le
aperture delle griglie. Il gancio traino è fotoinciso. 

Riprodotta sommariamente la meccanica. 

Si notano i tappetini rossi. Rosse anche le cinture
di sicurezza, ben riprodotte con nastri e fibbie fotoincise. 

Molto ben fatti gli interni, con le plastiche perfettamente
simulate. 

I tergicristalli sono in plastica. Ottimo l'effetto complessivo
dei sedili. 

Ancora una vista dei gruppi ottici, con un effetto
molto realistico della profondità delle parabole e del
disegno delle parti trasparenti. 

Il logo 1.3 Rallye in prossimità del tappo serbatoio. 

Il sistema di apertura del portellone posteriore
ha la riproduzione della serratura della chiave. 

Niente da dire sul realismo dei gruppi ottici
posteriori. 



Il logo Peugeot riprodotto sulla borchia centrale in plastica
del cerchio. 

28 giugno 2020

Jade Grod: chi era costei? Alcune osservazioni su un libro di automodellismo del 1980

Uscito nel 1980 per i tipi di De Vecchi S.A.,
"L'auto maquettisme" è un compendio di consigli
e indicazioni su come metter su una buona collezione
di automodelli. 
Stamani, camminando distrattamente fra i banchi di un mercatino nel centro della Francia, la mia attenzione viene attratta da un piccolo libro dal titolo "L'auto maquettisme". Lo prendo, lo sfoglio e mi rendo conto di non averne mai sentito parlare. E' datato 1980, un'epoca in cui le pubblicazioni di automodellismo erano rare, figuriamoci i libri. Ne esisteva qualcuno edito in Inghilterra, qualcun altro fatto in Italia. 

Le numerose foto a colori danno un'idea di
quali fossero gli standard di montaggio dell'epoca
per kit in plastica e speciali. Pur senza le
sofisticazioni tecniche cui siamo avvezzi oggi,
questi modelli mostrano un ottimo livello
di finitura e di manualità. 
La Francia, all'epoca, era all'avanguardia con i produttori in resina ma anche già con un marchio come AMR. L'editore è la sezione parigina della nostra De Vecchi. Copertina cartonata, il volume, di circa 150 pagine, si pone come una guida su quello che all'epoca era il mondo degli automodelli. La particolarità di questo volume era data dal fatto che non veniva preso soltanto in considerazione il cosiddetto mainstream, vale a dire i comuni kit in plastica, ma anche gli speciali come i Minichamps, i Tron, i Mini Racing e così via. Insomma chi scriveva conosceva bene i kit del nostro settore, aveva un'idea dei principali marchi e sapeva orientarsi fra i molti negozi, il club e le riviste specializzate. 
Alcune delle pubblicazioni che all'epoca
andavano per la maggiore. 
Ma chi era Jade Grod? Prendo qualche notizia traducendo la quarta di copertina: "fu durante una vacanza che un giorno, entrando in un negozio di modellismo specializzato, Jade Grod scoprì questo appassionante hobby, iniziando con le navi per poi continuare con le vetture d'epoca. Numerose le auto che ha costruito, di tutte le marche e di tutte le scale. E' un passatempo che Jade pratica già da molti anni ormai, e la sua collezione annovera delle belle realizzazioni. Successivamente, Jade ha prodotto con suo marito per TF1 lo speciale 'Le magazine du modélisme', destinato a 'Visiteurs du mercredi' (programma per ragazzi andato in onda dal 1975 al 1982, ndr). Nel corso delle riprese, essa ha scoperto dei grandissimi modellisti e delle collezioni meravigliose come quella del conte Gian Santi Colluzi (sic), che possiede numerosi pezzi unici rappresentanti nomi celebri dell'automobilismo. Jade ha incontrato anche tanti modellisti principianti, con i loro problemi, il loro desiderio di costruire e di perfezionare le  tecniche". Il conte Antonio Giansanti Coluzzi (e non Colluzi) è il noto fondatore della marca Fulgurex, di cui forse un giorno racconteremo la storia. 
Liste come queste all'epoca erano preziose. 
Nel libro appaiono numerosi kit in plastica montati benissimo, della collezione del conte. Ma su chi fosse questa Jade Grod, confesso un'ignoranza totale. Forse qualche lettore del blog riuscirà a darmi qualche notizia non desunta dal libro stesso. 
All'epoca reperire certe informazioni era impresa tutt'altro che banale. Nel volume si trovano consigli di montaggio, liste di modelli per gamma e per scala, referenze di colori (Humbrol, Molak, Airfix), di colle, repertori di negozi, di club, di riviste del settore... 
Un viaggio di com'era l'automodellismo alla fine degli anni settanta, e sfogliando questo libro si respira la stessa aria che si respira a sfogliare i vecchi TSSK. Non so che diffusione il volume abbia avuto in Italia. Io sinceramente non lo conoscevo affatto. Una miniera preziosa d'informazioni ma soprattutto una testimonianza di come veniva percepito il collezionismo e il modellismo durante un periodo di grande trasformazione per il settore. Un periodo in cui nelle raccolte convivevano ancora modelli diecast, kit in plastica e speciali magari di scale diverse, perché probabilmente i collezionisti erano più onnivori (o meno specializzati) rispetto a quelli di oggi, almeno così a me pare. 
Due delle tre versioni ottenibili con
il kit Solido della Lancia Stratos Gruppo 4.
La terza, che non appare in foto, era la "Bic". 
Un periodo, va ricordato, in cui per procurarsi un modello bisognava rincorrerlo per mesi e magari quando ti arrivava da qualche sperduto angolo dell'Inghilterra, lo ricevevi tutto incarcagnato in un mortale abbraccio di gommapiuma gialla che ovviamente aveva fatto strage di specchietti, spoiler e quant'altro, che venivano rincollati e ritoccati col nero opaco senza che venisse la minima idea di farsi cambiare il modello. Tanto sarebbe stato inutile, almeno per due motivi: molto probabilmente il modello, nel frattempo, era andato già esaurito. Ma ammesso che l'impresa di rispedire l'esemplare danneggiato e di ricevere il rimpiazzo in un tempo decente fosse riuscita (cosa tutt'altro che scontata), anche il secondo sarebbe arrivato nelle stesse condizioni del primo...

Porsche 911R Targa Florio 1969 elaborazione su base Revell 1:24 di Massimo Martini: immagini finali

Agli inizi di maggio avevamo pubblicato un thread con le foto di una bella elaborazione di Massimo Martini su base Revell 1:24, che potete leggere a questo link: https://grandiepiccoleauto.blogspot.com/2020/05/come-si-trasforma-un-vecchio-kit-revell.html
L'elaborazione era stata molto apprezzata dai nostri lettori. Pubblichiamo oggi le foto del modello definitivo, provvisto finalmente dei numeri di gara, ottenuti da un foglietto di numeri della Targa Florio arrivato in questi giorni. 





27 giugno 2020

L'ADAC Supercup: una breve storia [di Elio Venegoni]


Ospitiamo un contributo di Elio Venegoni sulla storia dell'ADAC Supercup, un campionato forse meno conosciuto ma importante nella storia dell'automobilismo anni 80. 

ADAC SUPERCUP
di Elio Venegoni

Le auto di gruppo C sono state indubbiamente vetture che sono rimaste nell'immaginario collettivo di tutti gli appassionati di corse, sia per le formidabili prestazioni sia per l'aspetto spesso elegante (e sempre funzionale), piuttosto differente da quello degli odierni prototipi figli di avanzate ricerche aerodinamiche ma un po' sgraziate a dire poco, almeno a parere di chi vi scrive.


Queste auto hanno corso fino all'ormai lontano 1993 ma ancora oggi nessuno può dimenticare le Porsche 956 e 962 (tra le più vittoriose nella storia dell'automobilismo sportivo), le Jaguar della serie XJR, le Lancia LC1 ed LC2, le Mazda 787 e 787B a motore Wankel, le Sauber Mercedes Benz, le Peugeot 905 e moltissime altre...

Tali vetture hanno corso nei principati campionati internazionali ma anche, dal 1986 al 1989, in un campionato di matrice prettamente nazionale, ovvero l'ADAC Supercup.

Nel 1985 si era corsa l'ultima stagione del glorioso DRM (Deutsche Rennsport Meisterschaft) e l'ADAC, l'equivalente del nostro ACI, decise di dare una sterzata netta introducendo una serie riservata alle automobili di gruppo C.

Le vetture ammesse, per essere più precisi, erano quelle di gruppo C1 e C2, nonché quelle conformi al regolamento IMSA GTP e GTC (molto simili). Vi era un limite di consumo, differente per le varie classi. Le gare (cinque per anno ad eccezione del primo), di tipo sprint, inizialmente si corsero sulla distanza di 180 km ma successivamente il limite fu portato a 220 km. 
Data la relativa brevità non era necessario sostituire il pilota, a differenza delle corse di durata “classiche”.

Nel 1986 il campionato si chiamò ADAC Sport Auto Supercup in quanto fu sponsorizzato dall'omonima rivista,
nei due anni successivi a Sport Auto subentrò la Wurth ed infine l'annata 1989 fu patrocinata dal canale televisivo Sat 1.

Durante la prima stagione vi fu un dominio della quasi imbattibile Porsche 962 C di Hans Joachim Stuck, contrastata sul finale solo dalle Jaguar XJR6 sponsorizzate Silk Cut di Eddie Cheever (che vinse l'ultima corsa al Nurburgring) e Derek Warwick.

L'anno successivo l'asso tedesco bissò la vittoria, sempre con la fida 962 C, ma il dominio non fu quasi incontrastato come nell'anno precedente. Altri piloti vinsero delle gare e precisamente Mauro Baldi, Klaus Ludwig (anche loro su Porsche 962 C) e Jean Louis Schlesser, che portò alla vittoria la Sauber Mercedes-Benz C9 nell'ultima gara (sempre al Nurburgring).

Nel 1988 invece la musica cambiò e la serie fu contrassegnata dall'ascesa alla ribalta del francese Schlesser alla guida della Sauber Mercedes-Benz C9, evoluta in versione 1988.

L'ultimo anno fu infine quello buono per l'alsaziano Bob Wollek, secondo in campionato nelle due edizioni precedenti.

Si chiudeva così l'epopea, breve ma intensa, dell'ADAC Supercup. Le Case non avevano manifestato interesse nel correre l'anno seguente e così l'ente automobilistico tedesco non organizzò più il campionato, corsosi sempre in Germania ad eccezione di una gara a Silverstone nell'anno dell'addio.

Cosa rimane di quegli anni? Un albo d'oro scritto tutto da ottimi piloti, molti ricordi di battaglie al calor bianco e... qualche modellino, naturalmente. Minichamps in particolare ha riprodotto le vetture vincitrici (ad eccezione di quella dell'89) ed anche l'onnipresente Spark ha messo in commercio qualcosa.

Che dire? Questo articolo potrebbe forse essere lo spunto per iniziare a dedicarsi ad una nuova mini-tematica...


26 giugno 2020

Porsche 917LH Martini Le Mans 1970 Kauhsen/Larrousse di Spark (S0918) 1:43

Spark S0918, Porsche 917LH Martini Racing
Le Mans 1970 Larrousse/Kauhsen. 
Le Mans '70? Tranquilli, non ve la meneremo per l'ennesima volta con Steve McQueen, il film e i presepi. Nulla. Solo un modello, peraltro molto atteso, perché Spark quest'anno sta tirando fuori dei pezzi da novanta, almeno per quanto riguarda i soggetti. In tema di 917 si è cominciato con la riedizione della 917 corta Gulf per continuare con la 917LH Martini che giunse seconda nel 1970 con Larrousse e Kauhsen. Un classico in ogni collezione, e prima o poi Spark, che ci ha girato intorno per anni, doveva metterci le mani. Forse hanno atteso che si ricreasse il mercato per un modello tutt'altro che inedito, forse volevano fare davvero le cose per bene. Chi aveva il kit Provence Moulage poteva dirsi messo già abbastanza bene, tutto dipendeva da come si era in grado di montarlo, o di farselo montare. Sia come sia, Spark si è decisa, e del resto il master lo aveva già in carniere. Forse alcuni ricorderanno la vettura bianca dei testi di Le Mans (quella col numero 21) che anni fa era uscita nella serie limitata francese (750 esemplari), con la referenza SF061. E fra una settimana circa toccherà alla 917LH Salzburg, sempre di Le Mans 1970. 
A prima vista il muso potrebbe sembrare un po' tozzo. Non è
facile dare un giudizio definitivo, anche perché
le corrispondenze con le foto della vettura reale
sembrano giuste. La parte inferiore del bollo bianco
del numero di gara è comunque troppo distante dal bordo
della carrozzeria. 
Una foto molto conosciuta della 917LH di
Le Mans 1970. Notare i coprifari del tipico
colore giallo, particolare che stavolta
è stranamente sfuggito a Spark. In altre
immagini tuttavia questi elementi
sembrano trasparenti. 
Tornando alla Martini, una delle principali caratteristiche di questa vettura è naturalmente il colore. Quel colore maledettamente a metà strada fra il blu e il violetto, che sfugge sempre, ambiguo e beffardo neanche fosse Diabolik. Spark sembra averlo azzeccato. In foto è quasi impossibile ritrarlo nella sua corretta sfumatura, ma posso confermare che dal vivo, quella nuance così ineffabile sembra azzeccata. All'ombra il modello dà più sul violetto, alla luce sembra più blu. 
Ottimi i fari posteriori, plastica trasparente.
Non manca il tirante centrale dell'ala posteriore.
I due ganci sono in fotoincisione. 

Ed è quello che dovrebbe accadere, almeno stando alla documentazione in nostro possesso. Per il resto, anche questa LH ha le caratteristiche delle K (corte) di Spark: tutto è impeccabile (made in China), vetri laterali gialli con tanto di deflettore inciso, cerchi a cinque razze perfetti, accoppiati ad altrettanto perfetti pneumatici scolpiti. 
Notevole la pulizia del montaggio e perfetta la posa
delle decals. Notare la punzonatura post-verifiche
dell'A.C.O.
I cerchi sono eccellenti. La linea del passaruota
è forse un po' troppo alta? E' questa la ragione
del muso che appare non abbastanza slanciato?
La decorazione è in decals e sembra applicata da un robot. La versione prescelta è quella completa di nastro adesivo color avorio che bloccava il cofano posteriore e qualche altra chiusura (ad esempio in corrispondenza col gancio fermacofano posteriore sinistro, che evidentemente non bloccava a dovere). 
Gancio fermacofano in fotoincisione e... scotch
di rinforzo!

I vetri, in acetato, sono di una trasparenza e di una pulizia senza pari: qui siamo su livelli che farebbero impallidire modelli dal costo triplo o quadruplo, pur con tutto il rispetto per le piccole serie di speciali che continuano ad affascinarmi, indipendentemente dagli exploit di Spark. Non voglio dire che i marchi artigianali debbano mettersi a scimmiottare Spark (non sarebbe neanche nella loro natura), ma solo prendere esempio da alcune soluzioni anche progettuali che contribuiscono non poco a semplificare la concezione - e conseguentemente il montaggio - di un modello senza comprometterne la qualità finale, anzi. 
La parte inferiore con alcuni
tralicci del telaio e la parte inferiore del
motore, i cui dettagli sono evidenziati con
la tecnica del dry brushing.  
Perfetta la verniciatura. Quanto alla tonalità del
caratteristico blu-violetto, diremmo che
Spark ci ha azzeccato. 
Mi è stato fatto notare come forse il muso sembri leggermente corto. Ho osservato le foto: a volte sembra così, sotto altre angolazioni, invece, non emergono discrepanze. Eppure forse qualcosa che non va c'è, nascosto fra quegli enigmatici ghirigori verdi. 
Su questo Spark classico nel suo genere, c'è poco di nuovo da dire. I dettagli sono quelli che conoscete già. 
Tanti i dettagli semplici ma molto efficaci, quali la ventola,
le lucine di illuminazione, lo scotch che fissa il cofano
posteriore e i deflettori incisi nei finestrini laterali. 
Il rischio, in presenza di auto così importanti, è quello di sbagliare clamorosamente l'appuntamento. Ha fatto centro, Spark? Internet aiuta molto, consente di aggiungere e cambiare, correggere e tornare. Se dovessi oggi chiudere una recensione in rivista, con una precisa data di impaginazione, confesso che mi troverei in difficoltà a dare una risposta a una domanda perentoria come questa.  Guarda e riguarda il modello, non sono riuscito - per ora - a capire se quella che sembra una mancanza di slancio della sezione anteriore sia uno dei tanti effetti ottici dovuti alla riduzione in scala oppure nasconda qualche difetto nell'interpretazione delle forme. 

Aggiornamento del 14 luglio 2020: abbiamo pubblicato un confronto col vecchio kit Provence Moulage, visibile a questo link: https://grandiepiccoleauto.blogspot.com/2020/07/ancora-sulla-porsche-917lh-le-mans-1970.html
In questa immagine si nasconde forse la risposta alle
perplessità sulle linee del muso, che sembrerebbe un
po' tozzo (o corto?). Eppure tanti riferimenti sembrano
corretti. Forse c'è troppa poca distanza fra la punta
delle due NACA ai lati dei fari e la linea della carrozzeria,
con un allungamento insufficiente della forma della
copertura dei fari (vedi tratti rossi). 
E' questa la chiave della questione? 

Prossimamente sul blog: Porsche 917LH Martini Le Mans 1970 #3 di Spark (1:43)

Ci occuperemo stasera o domani della Porsche 917LH psichedelica di Le Mans 1970, appena uscita da Spark in 1:43. Si tratta di un modello molto atteso, che sarà presto seguito dall'altra 917LH di Le Mans 1970, quella della scuderia Salzburg.  

25 giugno 2020

Un'escursione un po' casuale nella campagna intorno a Tolosa fra CCC, Starter e Provence Miniatures


Destinazione campagna attorno a Tolosa. 
La Francia è ancora terra di grandi appassionati del kit speciale in 1:43. E' un paese che ha recepito al massimo le nuove tendenze della produzione (prima i resincast 1:43, poi gli 1:18 e 1:12) ma è rimasto molto legato a una certa tradizione modellistica. Non sono pochi gli appassionati che accumulano decine di kit - e chissà se li finiranno mai. 
Neanche in Italia si trovano raccolte così complete di
kit MG Model, Remember e Madyero...
Un bellissimo gatto padrone di casa. 
Ma questo non importa, la passione del kit significa anche acchiappare tutto quello che si trova, dai vecchi Starter e Provence Moulage fino ai più moderni MG Model, Madyero, Remember e Arena. Un breve viaggio nella provincia tolosana mi ha portato a visitare il laboratorio di Grégory Chaboche, che normalmente monta per la gamma CCC, ma che non disdegna i kit nostrani per la propria collezione. 
Al banco un raro kit Starter della Peugeot 905 Gr.C EVO2
Magny Cours 1991. 
E' un po' buffo trovare kit provenienti quasi dalla stessa fonte, che attendono il montaggio da anni e chissà per quanto attenderanno ancora. 
Quasi finita un'Alpine A110 Tour Auto 1977
di Meny, kit Provence Miniatures. 
Colla acrilica Remember... e ancora un'immagine della
Peugeot 905 EVO2 di Starter. 
L'importante è stato trascorrere una giornata fra colle e vernici, senza particolari scoop giornalistici, ma nella tranquillità di un hobby che in un paese come la Francia continua ad avere una nutrita schiera di seguaci.